Cette maison se pose au fond d’un jardin tel un kiosque dans un parc.
La forme et les porte-à-faux de son toit répondent strictement (aux arrondis près) au gabarit du PLU de ce quartier de Caen .
Elle est constituée d’un premier plateau de bois, porté sur quatre longrines béton posé sur des technopieux (et ainsi isolé de l’humidité du sol), surmonté d’un toit de zinc naturel à joints debout généreux et largement débordant.
Entre les deux, quatre espaces privatifs (chambres et salle d’eau) aux quatre coins, les seuls fermés par des murs qui portent la charpente, règlent l’intimité et les échanges thermiques.
L’espace commun qui en résulte, en forme de croix, n’est plus qu’une continuité du jardin, un jardin abrité, une sorte de kiosque.
Pour simplifier la mise en œuvre du zinc, le toit est une surface développable, c’est à dire issue de la simple déformation d’un plan, chaque laie de zinc est vrillé, pour de proche en proche suivre le soulèvement du toit qui accueille l’atelier de l’étage.
Le plan est simple, symétrique selon ses deux axes perpendiculaires, ce qui le rend lisible au point de le faire disparaître.
Les cloisons intérieures sont en briques de chanvre enduites de terre.
images © arba- & Jeremie Leon
26 octobre 2024